25 avril france répression et violence policières à Nantes

AFA

nouvelle vague de violences policières à Nantes

Nantes : arrestations suite à manif contres les répressions

Suite aux arrestations muclées de 6 personnes, dont 1 blessé, après la manifestation du samedi 25, une plainte sera déposée contre les violences des arrestations. En soirée, il restait 2 personnes du mouvement 44=Breizh en garde à vue, le blessé étant revenu du CHU suite à son traumatisme crânien. Un appel à témoignage est lancé. Les témoins peuvent prendre contact avec 44=Breizh

 

 

 Ainsi que le décrit un témoignage à l’article ( "Samedi 25 avril à Nantes : manif régionale contre toutes les répressions" ) Descente ds les bars Dés 18h30, descente ds les cafés, virulente ... Les clients ordinaires n’ont pas compris. Les policiers sont arrivés en demandant les papiers à tout le monde, les policiers ce sont fait huer ... Des manifestants bretons attablés en terrasse étaient visés, Quatre camions de CRS sont donc arrivés en renfort. Puis finalement, 20 min plus tard, ils ont chargés, puis embarqué deux personnes, une est partie directement aux urgences. La terrasse de café à volé, tables, verres, chaises cassées ... Pour les passants et les clients c’est l’incompréhension... les policiers ne ce sont expliqués à aucun moment.

 

Pour finir je pense à la phrase de Coluche, "Les gardiens de la paix, au lieu de la garder, ils feraient mieux de nous la foutre !" P.S : ils ont donc débarqués à La Perle et au Cercle Rouge à ma connaissance.

 

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Quelques précisions supplémentaires au témoignage : L’appel à la manif était plutôt unitaire et contre toutes les formes de répression. Certain-e-s manifestant-e-s (ou infiltré-e-s ?) s’en sont pris aux représentation de consommations en cassant des vitrines de banques, agence immobilière, pub, etc... L’à propos de ces actions n’est pas la question dans cet article. La question est plutôt : comment des policiers peuvent intervenir dans un bar fréquenté par des familles avec enfants avec une telle violence et sans aucune justification ? comment peut-on déchainer une telle violence en refusant simplement de donner ses papiers d’identité puisqu’il n’y a pas de raison énoncée ? pourquoi les flics n’interviennent pas pendant la manif mais après et en s’en prenant aux personnes dont ils savent pertinemment qu’elles sont parties afin de ne pas participer aux cassages ?

 

Bref, le seul propos de cet appel à témoignage est de pouvoir dire officiellement l’indignation vis-à-vis de telles actions policières. Pas de faire le jeu des flics et du pouvoir en séparant des personnes qui ne sont pas si loin que ça les unes des autres dans le but de leurs luttes.

 

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2 militants de 44=BZH ont fait l’objet d’une interpellation cet après-midi en marge de la manif anti-répression et ont été placés en garde-à-vue. Nous étions une vingtaine de militants bretons à la terrasse du bar le "Cercle Rouge" quand une trentaine de gardes mobiles nous ont encerclé. Suite à notre refus de nous soumettre à un contrôle d’identité mené au faciès et pour des motifs politiques, les gardes mobiles ont chargé et frappé sans discernement sur les clients du bar, dont certains n’avaient rien à voir avec 44=BZH. Certains militants on été traînés à terre, battus et matraqués.

 

Finalement la police a embarqué deux membres du collectif 44=BZH, dont son porte-parole. Les militants sont restés pacifiques du début à la fin malgré la violence policière. Un de nos membres a été frappé à tête et souffre d’un trauma crânien pour avoir voulu protéger une personne battue.

 

 Nous vous tiendrons au courant des suites de cet affaire. Un rassemblement est prévu demain, à une heure non encore déterminée, devant le commissariat central de Waldeck. Par ce que nous ne nous laisserons pas intimidés par ces méthodes fascistes, exigeons la libération immédiate de nos camarades et de tous ceux qui ont été interpellés suite à la manifestation anti-répression ! Aujourd’hui, les casseurs avaient un képi. Bevet Breizh Unvan ! Kengred gant an doullbac’hidi !