Iran Plus de 2.000 personnes manifestent devant la prison de Evin

Malgré la répression les iraniens continue de résister a la dictature. Selon des rapports reçus de Militants des Droits Humains et de la Démocratie en Iran, plus de 2.000 personnes, dont des familles de prisonniers, des mères en deuil et des personnes en soutien, se sont rassemblées devant la prison Evin cette nuit. La foule demande la fin des exécutions.

 

Le samedi 30 janvier 2010, une grande foule, comprenant des prisonniers récemment libérés, a rejoint les familles de prisonniers pour crier leur colère suite à l'exécution de deux prisonniers politiques et les rumeurs de nouvelles pendaisons prochaines. Les manifestants demandaient non seulement la fin des exécutions mais aussi la libération inconditionnelle de tous les prisonniers politiques.

 

A 21 heures, on comptait plus de 2.000 personnes devant l'entrée principale de la prison Evin. La foule prévoit de continuer la manifestation jusqu'à minuit. Les mères en deuil qui se rassemblent habituellement chaque samedi parc Laleh avaient décidé de protester près des portes de la prison. Les anciens prisonniers dans la foule parlaient des mauvais traitements en prison et disaient qu'ils continueraient jusqu'à ce que tous ceux qui ceux entre les murs soient libérés.

 

On avait dit aux familles de prisonniers que 23 détenus seraient libérés cette nuit. A l'heure où ces lignes sont écrites, seule une poignée a été libérée. Une des prisonnière libérée est une femme de 23 ans. La femme a remercié la foule rassemblée et a embrassé le sol.

 

Chaque prisonnier libéré fut accueilli par les acclamations et des ovations de la foule. Pris de cour par une telle foule, les gardiens ont menacé de ne pas libérer les prisonniers si les acclamations ne cessaient pas.

Traduction d'aprés

http://persian2english.com/

En europe de nombreuses manifestations de soutien

A Rotterdam les iranien-es en Exil perturbent un concert du régimr

 

La République Islamique a envoyé l'orchestre symphonique de Téhéran faire une tournée pour interpréter la « symphonie de la paix et de l'espoir » (Majid Entezami) au moment même où des opposants sont exécutés. Cette tournée entre clairement dans la machine de propagande du régime. Aux Pays-Bas, les tickets pour le concert prévu le 30 janvier à Rotterdam avaient été envoyés aux invités d'honneur directement par l'ambassade de la République Islamique.

Samedi 30 janvier, des centaines d'opposants au régime islamique ont profité du concert pour dénoncer la répression et les exécutions en Iran. Des camarades ont pu se glisser parmi les spectateurs (peu nombreux) et ont perturbé le début du concert en lançant des slogans comme « mort à Khamenei » et « mort à la république islamique » avant d'être expulsés par les agents de sécurité.

Vidéos
http://www.youtube.com/watch?v=zof3jE2Dc_o
http://www.youtube.com/watch?v=x5Jl3DX6Yoo

Sur le front de la répression  celle ci continue toujours de maniére aussi barbatra l'approche des mobilisations et des manifs sauvages du début février

 

Cérémonie en mémoire d'Ashkran Sohrabi, assassiné le 20 juin 2009 par les forces de répression, à l'occasion de l'anniversaire de sa naissance le 30 janvier au cimetière Behesht-e Zahra de Téhéran.

http://www.youtube.com/watch?v=ftI3B5kJSOI

http://iranenlutte.wordpress.com/2010/01/30/anniversaire-de-la-naissance...

 

Avertissement du Comité International Contre les Exécutions, 31 janvier 2010, qui complète le communiqué du  28 janvier :

Selon un rapport récent du 28 janvier, alors qu'étaient exécutés Mohammad Reza Zamani et Arash Rahmani, deux opposants politiques au régime, deux blogueurs, Mehrdad Rahimi et Kohyar Goudarzi, ont été désignés comme combattants et moharebeh (ennemis de dieux délit passible de la peine de mort en Iran) pour leur collaboration avec le Comité des Droits Humains, et condamnés à mort. Selon les dernières nouvelles, Aziz Mohammadzadeh, un militant politique kurde, qui a aussi été condamné à mort, s'est mis en grève de la faim pour protester contre cette peine. Les forces de sécurité l'ont transféré dans une cellule d'isolement des services de renseignements dans la ville de Saghez.

La République Islamique empêche que soit connu tout nom de prisonnier politique menacé d'exécution et tente de cacher leurs noms et leur nombre au monde extérieur. Selon l'équipe de recherche du Comité International contre les Exécutions, 66 prisonniers politiques sont menacés d'exécution. La liste comprend 29 personnes du Kurdistan, 12 de la Province de Sistan-o-Balouchestan, 12 d'Ahvaz et 13 de Téhéran. Cette liste est actuellement en train d'être complétée.

Le Comité International Contre les Exécutions (ICAE), tout en publiant cette liste, appelle toutes les personnes et familles de prisonniers politiques de transmettre toute information complémentaire sur les prisonniers politiques condamnés à mort.

Contacts :
Farshad Hosseini:  0031681285184  0031681285184
Mina Ahadi:  00491775692413  00491775692413

Le Comité International Contre les Exécutions appelle tous les organes, institutions, partis politiques et organisations des droits humains à se positionner clairement contre les exécutions et à protester par tous les moyens pour éviter toute exécution par la République Islamique.

Noms de prisonniers politiques condamnés à mort :

1 - Ali  Saremi,
2- Ayub Porkar,
3 - Ahmad Karimi,
4 - Nasser Abdolhosseini
5 - Reza Khademi,
6 - Amir Reza Arefi
7 - Alireza Karami Khairabadi,
8 - Khaled Hardani,
9 - Abbas Deldar
10 - Farhad Vakili,

Kurdistan :

11 - Zeinab Jalalian,
12 - Habibolah Latifi,
13 - Shirko  Moarefi
14 - Farhad Vakili,
15 - Farzad Kamangar,
16 - Ali Heidarian,
17 - Hossein Khezri,
18 - Rashid AKhkandi,
19 - Mohammad Amin Agoshi,
20 - Ahmad Poladkhani,
21 - Sayed Sami Hosseini,
22 - Sayed Jamal Mohammadi,
23 - Rostam Arkia
24 - Mostafa Salimi,
25 - Anwar Rostami,
26 - Hassan Talei
27 - Iraj Mohammadi,
28 - Mohammad Amin Abdollahi
29 - Ghader Mohammad Zadeh,
30 - Shirin Elmhavi
31 - Adnan Hassanpour,
32 - Hava  Botimar,
33 - Ramadan Ahmad (prison d'Ourmia, originaire du Kurdistan syrien)
34 - Farhad Chalesh,
35 - Sarhad Chalesh (militant politique du Kurdistan turc, prison de Zanjan Prison)
36 - Saeed Ramadan, (militant politique du Kurdistan de Syrie, prison de Qazvin)
37 - Hajar Ghaderi,
38 - Jahangir Baduzade

Sistan-o-Balouchestan

39 - Abdul Rahman Naruee,
40 - Abed Gahram Zehi
41 - Abdoljalil Rigi
42 - Nasser Shebakhsh
43 - Mahmoud Rigi
44 - Ali Saedi,
45 - Valid Nisi
46 - Mahed Faradipoor
47 - Daer Mahavi,
48 - Maher Mahavi
49 - Ahmad Saedi,
50 - Yusuf Laftepoor

Ahvaz

51 - Ovdeh Afravi
52 - Ali Reza Salman Delphi
53 - Ali Halfi
54 - Moslem Elhai
55 - Abdolreza Navaseri
56 - Yahya Naseri,
57 - Abdoliman Zaeri
58 - Nazim Berihi
59 - Abdolreza Haldchi
60 - Zaman Bavi
61 - Risan Savari,
62 - Leila Kaabi

Campagne liberez Majid Hamidi

Appel a la solidarité internationonale et a toutes les organisations syndicales de

Support of Workers in Iran Iaswi

 

Du 28 janvier 2010, traduit de l'anglais par la bataille socialiste

http://bataillesocialiste.wordpress.com/2010/01/30/iran-liberez-majid-ha...

Communiqué d' International Alliance selon le Comité de Coordination pour la Formation d'Organisations Ouvrières coordinating commitee to help form workers' organisation oordinating Committee to Help Form worker's Organisation

http://komitteyehamahangi.com/English.htm

http://www.etehadbinalmelali.com/

http://www.workers-iran.org/


Majid Hamidi est maintenu en détention depuis le 14 janvier dernier. Majid Hamidi est en mauvaise santé depuis qu'il a été victime d'une tentative d'assassinat en octobre 2007 et a besoin de soins médicaux adaptés.

Majid Hamidi, militant ouvrier et membre du Comité de Coordination pour la Formation d'Organisations Ouvrières, a quitté son domicile à Sanandaj l'après-midi du 14 janvier 2010 et est incarcéré depuis. Le 15, des agents gouvernementaux sont venus chercher ses affaires et son ordinateur portable. Militant très connu dans la ville de Sanandaj, Majid Hamidi avait reçu 7 balles dans le corps le 18 octobre 2007. Les témoins et Majid Hamidi lui-même avaient témoigné que 14 coups de feu avaient alors été tirés. Après avoir reçu une première balle, Majid Hamidi avait tenté de s'enfuir mais avait été poursuivi par ses agresseurs, qui ont fini par s'échapper en moto et n'ont toujours pas été identifiés. Les chirurgiens n'ont pas réussi à extraire une des balles qui l'avait frappé au cou, en raison d'un grand risque d'endommager son système nerveux. Il a gardé cette balle dans le corps. Après son opération, Majid Hamidi avait publié un communiqué dénonçant cette tentative d'assassinat comme un attentat contre le mouvement ouvrier iranien. Il a continué  depuis de militer au service de la classe ouvrière.

Condamnons ces attaques continuelles contre les droits des ouvriers en Iran. Exigeons la liberté immédiate et inconditionnelle de Majid Hamidi, des autres militants ouvriers et de tous les prisonniers politiques.

Envoyez une copie de vos messages de protestation à: info at leader.ir, info at judiciary.ir, iran at un.int; ijpr at iranjudiciary.org, info at dadiran.ir, office at justice.ir, ilo at ilo.org; cabinet at ilo.org; eastgulf at amnesty.org; hrwgva at hrw.org. CC: info at workers-iran.org