Aprés la chasse aux sans papiers, a ceux et celles de Tarnac, aux jeunes dans les quartiers populaires qui sont quotidiennement la cible de coups de matraques, de flashballs et autres tazers, aprés les saloperies et calomnies quotidiennes que nous avons a subir de la part des médias de marché complices et Collabos de la répression ambiante de tout le mouvement social dans sa globalité et sa pluralité voila qu’ont s’en prend maintenant aux militantEs syndicalistes
ET DEMAIN A QUI LE TOUR LE TOUR ???? PEUT ETRE BIEN CELUI DE NOS ENFANTS DEJA DESIGNES PAR CE POUVOIR SARKOZYSTE HAINEUX COMME DES DELINQUANTS ET DES TERRORISTES POTENTIELS
Pour mémoire, il existe un conflit depuis le mois de novembre 2007 entre ADOMA et 39 salariés en charge du nettoyage dans ses locaux au début, directement, puis , par "sous -traitants" interposés (ce qui n’est pas sans rappeler les problèmes que connaissent nos camarades CGT des chantiers navals de Saint Nazaire, qui ont d’ailleurs immédiatement apporté leur soutien à Charles).
L’histoire des manipulations et infractions d’ADOMA étant longue et compliquée, nous vous proposons donc d’aller la (re) découvrir sur le site de Rouge Midi -
Depuis plusieurs mois, les salariés licenciés se battent pour obtenir leur du, confirmé par décision de justice.
Nous avons pu joindre Charles par téléphone toute à l’heure après sa sortie de garde à vue. Voici un petit résumé de ce qu’il nous a confié.
Il a passé plus de 24 heures en garde à vue au poste du commissariat de Noailles, à Marseille (Bouches du Rhône), où il avait été convoqué suite aux différents rebondissements de l’affaire ADOMA (ex-SONACOTRA), cette affaire pas très "propre"...
Convoqué au commissariat suite à une plainte déposée par un représentant d’ADOMA, il n’était manifestement pas dans l’intention première de la police de mettre Charles en garde à vue quand celui-ci s’est présenté, de bonne foi, sûr de son bon droit, dans leurs locaux mardi matin.
L’interrogatoire se serait transformé en escalade judiciaire suite , semble-t-il, à quelques appels semblant provenir de certains membres du Parquet, (et même à un "appel de Paris"), qui ont demandé la mise en garde à vue, puis la prolongation de celle-ci, à l’étonnement de certains des policiers en charge du dossier.
Des autorités qui auraient souhaité, manifestement, que notre camarade passe même en comparution immédiate, ce qui lui fut finalement épargné.
Pourquoi ces poursuites ?
Le représentant de la direction , quoi que, a priori, ne pouvant produire à ce jour aucun témoignage sérieux, s’est estimé "menacé" et sans doute, sauvagement attaqué en paroles par Charles en avril dernier à l’issue d’un énième procès dans ce dossier.
Il a produit une ITT de 4 jours.
Oh non pas pour coups et blessures. Plutôt pour dépression nerveuse semble-t-il...(oui, oui).
C’est une attaque supplémentaire du patronat contre notre camarade, bien connu pour son caractère incorruptible, sa loyauté et son honnêteté et surtout, tellement apprécié des plus pauvres, des exploités et des sans papiers, et au-delà, de très nombreux salariés marseillais.
Ce genre de boulot honnête de syndicaliste, ça fait "tâche" dans certain paysage marseillais, et ce type de tâche-là, l’entreprise ADOMA aimerait sans doute bien la nettoyer d’urgence.
L’intimidation judiciaire, (comme autrefois contre notre camarade Ferrario, et à travers lui, contre la CGT et du site intenet Bellaciao, par les Chantiers Navals), est donc de mise dans l’arsenal de la guerre de classe que livre ADOMA aux salariés, et nous espérons que cette affaire-là connaîtra le même dénouement que la notre en son temps.
Le camarade Hoareau a été soutenu par une bonne centaine de manifestants en permanence devant le commissariat depuis hier jusqu’à sa sortie.
La plupart des organisations politiques de la gauche communiste et du mouvement ouvrier (Rouges Vifs Midi, PCF, NPA, Gauche communiste...), ainsi qu’évidemment, l’UD CGT des Bouches du Rhône, le journal La Marseillaise (page 6 de ce jour) ... ont témoigné leur soutien à Charles, qui nous dit avoir été heureux de constater la solidarité qui s’est immédiatement tissée autour de lui "dans la vraie gauche", loin de certains combats partisans.
Charles est donc convoqué devant le tribunal correctionnel de Marseille le 29 juin prochain pour répondre de ce que lui reproche la direction d’ADOMA.
Rien de bien méchant selon nous, a priori, "juste" un vrai travail de syndicaliste de la CGT, avec détermination, opiniâtreté, mais sans violence, sans aucune atteinte aux biens ni aux personnes...
Nous renouvelons notre plein et entier soutien à Charles, à la CGT de Marseille, à l’UD des Bouches du Rhône et aux salariés en lutte d’ADOMA. On est avec toi camarade !
Nous ferons notre possible pour couvrir le procès à Marseille