Im traditionellen Ferienmonat August, in dem die Innenstadt von Paris zu Teilen den auswärtigen Touristen gehört, spitzt sich die Repression gegen Tausende von Flüchtlinge, die derzeit auf den Strassen von Paris leben, immer weiter zu.
Grosse Bullenaufgebote haben in den letzten Wochen bei über 30 Grosseinsätze unzählige Flüchtlinge vertrieben, viele wurden in Gewahrsam genommen und aufgefordert das Land zu verlassen. Gab es in letzter Zeit noch die Möglichkeit in improvisierten Notunterkünften wie Turnhallen unterzukommen, scheinen diese Angebote im Zuge der neuesten Polizeioperationen nicht mehr gemacht zu werden.
Sowohl am 6. August, als auch am letzten Samstag gab es in Paris Demos (Video weiter unten) gegen das Vorgehen der Bullen, die von der "Hauptstadt- Linken" aber eher wenig unterstützt wurden.
Auch in Calais ist die Zahl der Bewohner des Jungle wieder stark angestiegen. Nachdem die Bullen Anfang des Jahres gegen teilweise erbitterten Widerstand Teile des Jungle geräumt und platt gemacht hatten, sollen mittlerweile wieder fast zehntausend Menschen in den improvisierten Unterkünften leben. Auch dort ist es in den letzten Wochen zu umfangreichen Bullenoperationen gekommen, bei denen Teile der selbstaufgebauten Infrastruktur von den Bullen zerstört wurde (Bericht Calais Solidarity fr/eng).
Erklärung der Flüchtlinge aus der l’avenue de Flandre, Paris (fr/eng):
La situation des migrants empire de jour en jour
La situation des migrants empire de jour en jour, et cela pour plusieurs raisons.
Parmi ces raisons, ce que nous vivons dans les rues : nous souffrons de 
ne pas trouver d’aide et de considération. Nous souffrons de vivre dans 
le froid et les maladies.
La situation est extrêmement pénible.
Et cela, vous pouvez le constater dans l’espace public.
Nous sommes venus par la mer au péril de nos vies. 
Une fois arrivés en France, le gouvernement refuse de nous accueillir, 
refuse de nous héberger, refuse que nous nous regroupions, et nous 
refuse même eau et nourriture.
Nous sommes venus dans ce pays pour demander l’asile et non pour que nos droits soient bafoués.
Nous n’avons pas de prise en charge ni d’hébergements, ni camps, nous 
devons dormir sur la voie publique,  sous les ponts, le métro, ou le 
long du canal dans Paris.
La police quotidiennement nous chasse et nous pourchasse, dans les petites rues, comme dans les grandes artères, elle nous arrête, nous jette en cellule et en prison. Et parmi nous des femmes, des enfants, un grand nombre de femmes seules enceintes et des bébés pourchassés par la police qui les arrête et ne leur propose aucune solution à part d’être pourchassés à nouveau jour après jour. Ce qui est incroyable c’est que la police est violente, et vous en êtes témoins.
Le droit des réfugiés indique que la police n’a pas le droit de nous violenter.
Les autorités justifient leur comportement en disant craindre le terrorisme.
Sur quelle base la France serait un pays démocratique, alors que nous 
n’avons pas de trace des droits de l’Homme ni de protection pour les 
réfugiés. 
Normalement le gouvernement devrait nous protéger. 
Le grand problème est que le gouvernement vient tous les jours pour 
mettre la pression sur nous. Alors qu’il devrait s’intéresser à notre 
situation.  Nous demandons le respect de nos droits.
Il se dit partout que la France est un pays d’asile, où sont-ces droits ?
Le constat est que le gouvernement français est l’ennemi des migrants. Où sont les organismes responsables de la protection ?
Nous nous sommes enfuis, nous avons trop souffert dans la rue, nous 
demandons aux autorités et aux organisations concernés de se préoccuper 
des réfugiés.
Stop aux violences policières 
Logements et Papiers pour tous
Liberté de circulation et d’installations pour tous
The situation of the migrants is getting worse day by day
The situation of the migrants is getting worse day by day, for 
several reasons. Among these reasons, what we are living in the streets.
We suffer not to find help and consideration. We suffer to live in the 
cold and sickness. The situation is extremely painful, as you can note 
in the public space. We came through the sea, risking our lives. Once 
arrived in France,  the government refuses to receive us, refuses to 
host us, refuses the possibility for us to gather, and even refuses us 
water and food. We came in this country to apply for asylum, not to have
 our rights denied. We have no support, no shelter,  no camp, we have to
 sleep in the public space, under bridges, metro, or along the canal in 
Paris. Every day the police expels us and chases us, in the small 
streets like in the big ones, they arrest us, put us in cells and in 
jail. Among us there are women, children, a lot of women alone and 
pregnant, babies, chased by the police who arrests them and doesn’t 
offer them any solutions except being chased again day by day. What is 
unbelievable is that the police is violent, and you are witnesses.
The refugees right’s tells that police is not allowed to use violence 
against us. The authorities justify their actions by saying they fear 
terrorism. On which base France could be a democratic state as we have 
no signs of human rights and refugees protection ? The government should
 protect us. The main issue is that the government come every day to put
 pressure on us instead of being interested in our situations. We claim 
for the respect of our rights. France is seen as the country of human 
rights, but where are those rights ?
What we see is that French government is the enemy of migrants. Where 
are the organisms in charge of protection ? We have fled, we have too 
much suffered in the streets, we ask authorities and organizations in 
charge to be concerned about refugees.
Stop to police violence.
Houses and papers for all.
Freedom of movement and installation for all.
Medien:
Video von der Demo am 13.08.2016, Paris: https://www.youtube.com/watch?v=r1WSI_8p0RM&feature=youtu.be
Video - Interview (eng UT) mit Flüchtlingen in Paris: https://www.youtube.com/watch?v=wJrvXjLvzlk
Video von der Polizei Operation im Jungle von Calais: https://www.youtube.com/watch?v=-jJoWHesKIQ

